Aël

Y'a beaucoup de noms en "Aël".
Mais des Aël tout seul y'en aura qu'un frrrt xP

Comment as-tu connu le forum ? Par HeraN, sur MYH

Citation :

P.E.R.S.O
Nom : Wod
Prénom : Aël
Age : 19 ans
Arme : L'épée qu'il croit tenir de sa mère (Qui en fait n'en avait pas X3)

Spoiler:

Spoiler:

Passé
An 130.
Argwaël. Ville côtière. Ville de pêche,de bateaux, de commerce. Une ville aux mouettes, aux vents, et à la mer, surtout. Aël a 4 ans. Son père est forgeron. C’est un homme grand est fort. Aël a 4 ans, et son père, c’est un héro. Son père, il est gentil avec tout le monde. Il lui raconte tout plein de choses, et des fois, ils vont voir les bateaux ensembles. La maison est située près du port. C’est le quartier riche.
Sa mère, à Aël, elle est belle et elle est forte. Elle est garde de la ville. Sa mère, elle sait se servir d’une épée. Elle dirige d’autres gardes. Une section de la Garde Civile. Aël sait bien ; et il est fier. M’man rentre tard. Aël sait qu’elle sauve les gens dans la rue. Mais quand M’man n’est pas là, P’pa ne parle jamais d’elle.

An 131.
Argwaël. C’te fichue ville. Ça y est, la révolte qu’a éclaté. Elle est v’nue avant-hier soir. Moi j’me casse. C’est plus une ville pour un commerçant. La misère, elle est pire qu’avant. J’préfère sauver ma femme et mes gosses. D’toutes façons, après il sr’a trop tard. Déjà, chez les Wod, c’est fini. Ils ont pas eu de chance, ceux-là. Ils étaient trop près du port ; et pourtant, ils étaient pas b’en riches. La mère c’était qu’une catin qui traînait toujours aux Ruelles, mais elle était b’en gentille. Elle aurait pu survivre, si elle bossait c’soir-là. Le père il avait aucune chance. Il brûlé vif avec son atelier. ‘Parait qu’on a même pillé les lames qui restaient de l’incendie dans les décombres. Et p’is on a pas retrouvé le gosse. I’ devait traîner dans le quartier aussi. On l’voyait souvent qu’attendait les bateaux sur l’quai. Sur la première ligne. Ils ont dû le crever comme un chien, le miséreux.

An 132.
Argwaël. Ville côtière. Ville de haine, d’amertume, de chaos. Une ville pourrie par les riches, par le monastère qui soutire l’argent aux pauvres. Une ville ratée, sale. Une ville avec des gens par terre dans la rue. Morts, peut-être. Aël a 6 ans. Son père est forgeron. C’est un homme grand et fort. Son père fabrique des outils, des armes ; des armes de bronze, des lames d’acier, des pointes de flèches, de lances, grises, froides. Des armes pour tuer, pour faire la guerre. Aël lui en vole parfois. Il est apprenti forgeron, et apprenti escrimeur. Les deux à la fois. Apprenti forgeron à l’atelier Wod, apprenti escrimeur dans la rue. A l’atelier, il forge les épée blanches comme P’pa il sait faire. Dans la rue, il tue les chats qui traînent dehors. Il est fort, comme M’man. Avec lui, il y a Lëadow. C’est son ami, son seul ami. Il s’appelle comme lui, à l’envers. Ils se ressemblent. Lëadow est maigre, décharné. Il a souvent faim, jamais peur. Comme Aël, il n’aime personne. Souvent, ils rentrent avec du sang. Des gens les frappent. Ils n’aiment pas Aël, ils n’aiment pas voir traîner ce gamin dans leur quartier de riches avec ses vêtements déchirés. Ils n’aiment pas la crasse qui le couvre, ils n’aiment pas le savoir parmi eux. Ils n’aiment pas ce gamin des rues, ce gosse différent avec son aspect de bête sale. Ils s’amusent, ils rigolent, et ils frappent Aël, ils frappent Lëadow. Mais Lëadow ne les laisse pas faire. Il aboie, montre les dents. Il les tuera tous. Aël veut leur dire de le laisser, de partir. Lëadow va attaquer. Lëadow ne les laissera pas faire. Il va les mettre en pièce, les déchiqueter, les déchirer. Il aime sentir la chair se détacher. Lëadow hurle. Trop tard.

An 133.
Argwaël. C’te fichue ville. Encore debout malgré y’a 2 ans. C’est p’us la même bien sûr. Y’a plus les même gens. Même moi j’pensais pas rev’nir. C’t’un hasard si c’te fichue ville l’est sur ma route. J’y s’rais bien resté plus longtemps pour voir. Mais y’a trop de misère. P’is si j’vend pas, ma femme et mes enfants i’s auront faim. Faut qu’j’aille à Ankfâr, y’a plus de chances. Ici, ça vaut pas l’coup. C’matin encore j’voyais c’te fichu gosse et c’te fichue épée qu’on savait même pas comment qu’il l’avait trouvée. I’ m’aurait crevé comme un chien. I’ m’a prit comme ça, m’a sauté d’ssus ! Y’a la garde qu’était pas loin, et tant mieux, sinon ch’rais à m’vider d’mon sang par l’cou dans c’te fichue ville. J’ai b’en cru r’connaître le p’tit Wod. J’y aurait b’en cru, ouaip, ç’aurait été joyeux. Mais l’ptit-là l’était pas bien. Il grognait comme un chien et j’ai encore c’te fichue marque de quand i’ m’a mordu. Il app’llait b’en fort son père, aussi, quand ils l’ont emm’né. Et le p’tit Wod, l’était b’en gentil, mais son père, il a brûlé avec le quartier. C’est dev’nu un trou de rien. C’te fichue ville.

An 137.
Jaik. Ville inconnue, nouvelle. Grande, propre. Avec des gens pauvres, des gens riches. Mais pas des gens malades qui se traînent au milieu des rues. Pas de ruines, partout, avec des gens qui vivent dedans. Pas de cadavres aux fonds des rues, traînés là depuis plusieurs jours, avec les chiens qui mangent ce qu’il y a dessus. Il y a des gens qui demandent à manger, et des gens qui donnent à manger. Il y a aussi des gens qui passent sans rien dire. C’est ce que fait Aël. Il n’aime pas les gens. Aël a 11 ans. Son père est forgeron de misère, dans une ville côtière. Dans une ville malade, une ville qui meure. Son père est pauvre, vieux, éreinté. Il vit des lames blanches qu’il forge encore avec son marteau poli. Mais il vivra toujours. Il forgera toujours. Il attendra M’man. Qu’elle rentre à la maison. Tous les deux. Ils vivront toujours, à Argwaël. Cette ville côtière. Ville de pêche, de bateaux, de commerce. Cette ville au vent, aux mouettes, et à la mer, surtout. Pour la première fois, Aël voit Jaik. Il est avec Lëadow. Toujours. Le chien reste tout près de lui. Les gens ne les regardent pas avec cette lueur sale qu’il voit d’habitude. Ils n’essayent pas de le frapper. Ils le laissent passer sans le bousculer, sans donner de coups. Lëadow reste tranquille. Il surveille les gens. Il a raison. De toute façon, il les tuera tous. L’épée de M’man traîne un peu par terre. Il y a le Wod de P’pa gravé sur la lame, tout près de la garde un peu noircie. La belle lame est restée blanche. Elle scintille, tranquillement. Même la poussière ne peu rien contre elle. C’était l’épée de M’man. Avec elle, Aël les tuera tous.

An 137.
Jaik. C’te fichue ville. Et c’te fichu gosse ! C’tait lui, ou j’ai rêvé, qu’a bondit d’ma carriole à toute gambette et qu’a filé avec mon pain ! Ouaip, le p’tit Wod. C’t’ait aussi lui y’a 4 ans, sûr, maintenant. J’os’rais pas l’dire à ma femme, elle m’prendrait pour fou. Le gamin qu’a crevé à c’te fichue ville de misère, en 131. Ouaip. A’c son épée. C’te fichu gosse. ‘L’a fait clandestin jusqu’à c’te fichue ville dans ma carriole, l’miséreux. Ou p’têt’ b’en qu’c’tait un fantôme. Ouaip. Heur’sment qu’j’reste pas à c’te fichue ville. J’s’rais loin d’ici avant midi. Et b’en vivant, ma fois.

An 137.
Jaik, quartier central. Aël regarde la grande porte en bois noir. Dessus, il y a un symbole compliqué avec un Dragon. Le garde lui tourne le dos, il remet un grand loquet à la porte. Puis il lui rend l’épée de M’man.
- Fais gaffe mon p’tit. Et remet plus tes pieds là-dedans. C’est pas pour les gamins, les Dragons. Allez file, t’as rien à fiche ici.
Aël s’en va. Entre les portes ouvertes, il est entré et il a vu les Dragons. Il va en voler un. Après, il les tuera tous. Aël a tiré son épée de derrière son dos. Il se met à pleuvoir. Lëadow est content, Aël aussi. Ils aiment la pluie, ils aiment le vent, ils aiment le tonnerre. Les trois en même temps, c’est mieux. Ils vont dans le parc. Les gens courent se mettre à l’abri. Eux ils courent entre les gens. Leur premier jour à Jaik Ils crient, ils rient. Ils les tueront tous.

Les gens appellent, crient, hurlent. Il y a du sang, de la chaire. Des corps, des cadavres, qui s’affaissent, qui tombent. Dans le vide, il voit ceux qui sombrent lancer des regards horrifiés vers lui, vers la ville. La ville qui monte, qui se détache. Il voit ceux qui tombent s’agiter dans un silence muet d’horreur. Ou peut-être qu’Aël ne les entend pas. Il n’entend que Lëadow. Lëadow qui rit, qui rit. Il voit ceux qui sombrent accrochés parfois à des objets, emportés avec eux vers le néant. Parfois ils sont déjà morts. Parfois ils sont en plusieurs morceaux, déchirés par l’effondrement. Aël a tiré son épée. Lëadow rit, rit encore dans sa tête. Et tout le monde hurle. Il hurle. Une poutre s’écrase contre son bras, l’entraîne, le bloc à terre. Il tombe à côté d’une main, d’une grosse pierre et d’une petite fille au visage écorché. Peut-être vit-elle encore, il ne sait pas. C’est rouge. Il voit flou. Il a mal au bras. Ça tonne encore dans le ciel, ça zèbre, ça éclate. Et ça hurle, ça hurle. Et il rit, il rit.

La pierre lisse remue. Eclate. L’être de là est laid. Amorphe. Raté, sale. Dans ses yeux, Aël voit le sol qui se reflète. Dans ses yeux, il y a le sang du carnage.
- Argwaël.

An 145.
Ene Cité aérienne. Cité du vent, des airs. Ville flottante, errante entre deux ciels.
-… le ciel du dessous, non ?
Aël la regarde. Elle est plus petite que lui, beaucoup. Mince peut-être. Elle est en cuirasse légère, les cheveux détachés qui glissent sur la matière lisse qui la recouvre. Elle les rejette en arrière, agacée.
- T’as pas écouté.
- Rumf.
Elle lui pique un regard féroce et se tourne vers le dragon.
- J’croyais que c’était ce que tu voulais.
Ce qu’il voulait. Bien sûr, il avait besoin de devenir Dragonnier.
- Ouaip.
Elle se retourne. Rayonnante. Pathétique.
- Alors c’est arrangé. Tu pourras aussi garder Argwaël.
Argwaël. Son Dragon. Bien sûr qu’il le garde.
Aël rangea l’épée dans son fourreau.
- Je ne m’entraîne pas aujourd’hui.
- Vraiment ? On devait revoir les…
- Je suis désolé. A demain.
La porte noire. Avec ce symbole. Le Dragon. Il la franchit, s’esquive. Les gens au dehors marchent. Simplement. Ils sont là, vivants. Lëadow s’agite. Mais il n’a plus d’emprise. Cela fait longtemps qu’Aël le refuse. Il sent l’épée contre son dos. Et toujours ça ne sera plus qu’Aël qui la tirera de son fourreau.

Caractère
Alors Aël… C’est quelqu'un de… pas très social à la base. Renfermé même, solitaire, un peu sauvage. La misère et la débauche dans lesquelles il vivait étant petit l’on légèèèrement traumatisé. Il a développé le symptôme de la schizophrénie, c’est-à-dire que le fameux Lëadow de l’histoire (Z’aviez compris ? =3) est un personnage imaginé par Aël lui-même, qui serait une bête le protégeant de ce monde hostile. Agressif, sauvage, et, surtout, incontrôlable, avec une légère attirance pour le sang et la destruction ^o^ Bref, Lëadow est son côté qui hait littéralement le genre humain. En fait Aël (le gentil côté è_é) lui-même n’aimait pas spécialement les gens de son espèce. Mais ce Aël-là n’avait pas spécialement envie de tuer tout le monde ^^’ Aujourd’hui non plus, rassurez-vous Il est même devenu plus social, essayant d’oublier sa rancune envers l’humanité, qu’il se dit avoir jugée trop vite étant gosse. Toutefois, Lëadow a laissé des marques. Il n’arrive par exemple pas à en vouloir aux trois dieux qui tentèrent par le passé de détruire les humains, et tuant presque tous les bonhommes que Lëadow projetait de massacrer ^o^ Pour résumer, Aël agit de son propre chef, mais il est influencé par Lëadow (et ses idées tordues) qui subsiste partiellement dans un coin reculé de son esprit. (Aujourd’hui encore, c’est Lëadow qui le dirige vers les dragons. Bien que sain d’esprit (si si), Aël se sent obligé d’aller vérifier qu’il n’y a plus d’humains sur Selenielle é_è)
A part ça, aujourd’hui Aël aime vivre au jour le jour, avec pour fond un projet, un but. Ses relations sociales ne l’inquiètent pas vraiment, il s’en fiche d’être aimé ou pas. Il veut juste qu’on le laisse tranquille, qu’on le respecte. Ceux qui ont décidé de le faire chier n’ont qu’à trouver une autre préoccupation pour la journée =P Il peut être bavard s’il veut, ou bien vous envoyer chier dans un mauvais jour =3 Il est assez ouvert, non sans rien laisser deviner de lui pour autant. Il aide facilement les gens, et accorde sa confiance au hasard, selon la tête que vous avez ^^ (Mais nooon c’est pas un abruti, arrêtez é_è).
Dans le monde de tuerie de son enfance, Aël a développé sa dextérité et sa débrouillardise. Malheureusement, il lui manque les bases de la stratégie ^^’ Il faudra bien le tenir pour qu’il ne fonce pas tête baissé dans des pièges à con =3 De plus, ce n’est pas un expert en matière de dragons. Il connaît bien le sien, et c’est tout. Incapable de déterminer si la bête qu’il a en face de lui va tenter de le carboniser ou de le transformer en glaçon… un… Boulet, oui, c’est ça =P Mais ! Il connaît parfaitement Argwaël, vu qu’ils sont ensembles depuis le Détachement. Leur complicité est devenue son meilleur atout… Il compte bien là-dessus pour rester à niveau.

(Précisions sur l’histoire : Après la terrriiiible è_é révolte de sa ville natale, Aël s’imaginait que sa vie continuait comme avant, avec ses parents, à l’atelier. C’est pour ça qu’il y a allusions à son père et à la forge toujours en activité.
La fille qui lui parle dans l'écurie des dragons est la fille des gens qui ont receuilli Aël après le Détachement. C'est une famille très concernée par les dragons, le père étant un ancien éleveur reconverti en soigneur aux écuries, tout comme sa femme et sa fille. Ce sont eux qui se sont chargés de l'éducation d'Aël.)

Citation :

D.R.A.G.O.N
Nom : Argwaël (Egalement nom de la ville natale d’Aël)
Pouvoir : Feu
Taille : Moyenne
Espèce : Raaken à Pointes. Espèce de Dragons Feu très courante. Aël trouve son oeuf le jour du Détachement, dans le chaos qui règne.
Point fort : L'agilité au vol avec Aël, et leur complicité qui va avec =P
Point faible : Ne se sert pas beaucoup de ses armes naturelles, et, comme Aël, assez irréfléchi sur ses actes

Vous trouvez qu'il est pas original mon dragon ? Et ben... Z'avez p'têtre raison o.O

Spoiler:

Caractère
Le Raaken à Pointe est réputé pour être une espèce de dragons très courante… Et facilement apprivoisable. Bien qu’on n’ait pas vraiment envie de lui faire un câlin en le voyant, c’est un animal très doux et assez craintif. Argwaël a donc hérité de ces caractéristiques psychiques. Mais la confiance qu’il a envers Aël et son dévouement envers lui ont toujours raison de ses appréhensions. Il est souvent triste quand son compagnon n’est pas avec lui. Au combat, ils s’entendent si bien que la fluidité de leurs mouvements parfaitement coordonnés est presque la clé de leur réussite. Bien sûr, Argwaël a aussi de belles griffes et un charmant souffle de Feu, mais c’est souvent en jouant de l’épée qu’ils attaquent.
Aël est si attaché à son dragon qu’il préfèrerait que quelqu'un meurt plutôt qu’Argwaël (Lëadooow ? è_é). C’est l’être qu’il chérit le plus… Avec ses parents adoptifs.
Un charmant défaut de leur binôme : Aucun des deux n’a la sagesse de prendre le temps d’évaluer la situation avant de plonger. Et Argwaël suivant son cavalier, l’intrépidité de celui-ci est dangereuse pour eux deux.

Apparence
Argwaël est un dragon de gabarit moyen, avec une morphologie plutôt classique. Il est de couleur sombre, avec des écailles noire recouverte par endroits de pointes rouge tuile. Ses ailes sont d’une fine épaisseur, rattachées à des épaules larges et musclées. Le dos est court, droit. Globalement, il est assez compact, mais garde une bonne agilité au vol.

Hik Naïs =')
Shika ^o^
Merci vous deux

Bienvenue Aël, et bon jeu à toi ^^

Salut salut ! Bienvenue !

Merci
Fiche terminée =P

Bienvenue ^^

Trop cool les images de ton perso! On dirait un Peter Pan nouveau genre...


-->Membre officiel du Peter Pan Fanclub

Héhé merci
* Membre officiel du Smiley débile Fanclub *

Peter Pan ? XD 'Tention

J'peux rejoindre ton Fanclub??? Je suis... comment dire... Je suis vraiment très... Hmm... Oui franchement je suis totalement... le mot serait... Enfin donc, je suis vraiment très...très...très FAN des smileys et bon... Le dit-débile, comme vous l'avez si justement pensez, est un de mes... préférés.



Mon papa disait... On n'abuse jamais des bonnes choses.








EDIT : Mon papa est mort d'une overdose de cocholat. ^^