P.E.R.S.O.
Nom : Halek
Prénom : Lyan
Age : 22 ans
Passé : Il y a de cela 22 ans, au beau milieu d’une tempête de neige telle que le pays n’en avait pas vu une semblable depuis longtemps, naquit un petit garçon. Les cheveux d’un noir de jais, les yeux bruns attentifs, il démarra sa vie ainsi que le font tous les enfants du monde : en braillant à pleins poumons. La sage-femme s’empressa de le mettre au chaud dans une douce couverture et de le confier à sa mère, avant d’aller réclamer ses honoraires en grommelant que ce n’était pas un temps pour mettre un enfant au monde.
Lyan ne se souvient pas de ce moment, ce qui aurait été étonnant, mais il a gardé de cette nuit sa passion immodérée pour le froid et la neige, la glace et toutes les joies que peut proposer l’hiver à un enfant curieux de tout. Pas qu’à un enfant d’ailleurs, car même jeune homme, il ne pouvait jamais résister à une bataille de boules de neiges…
Mais bref, je m’égare. Lyan vit le jour un 11 février, quelque part sur une des routes menant à Jaik. Deuxième enfant de la famille Halek, le petit fut nommé ainsi en l’honneur du frère de son père, décédé quelque mois plus tôt lors d’un différend avec un inconnu dans un bar. Enfin, inconnu… plutôt une sombre histoire d’alcool, de marchandises volées et de règlement de comptes. La situation s’étant brusquement tendue, la petite famille a jugé qu’il serait bénéfique de recommencer leurs vies ailleurs. Et les voilà parti sur les routes, accompagnés de Nelly, 6 ans, et de son frère tout juste né. Leur destination : Jaik, une terre assez loin de leur ancienne ville pour ne représenter qu’un havre de paix au yeux de la famille nouvellement agrandie.
Avec leurs économies, les Halek s’installèrent dans une petite maison de ville tout juste rénovée, et la vie repris son cours normal. Dayke, le père, trouva à s’engager comme soldat, et Lenne, la mère, couturière de son métier, parvint à dénicher quelques clients. Leur vie n’était pas tous les jours facile, Dayke était souvent loin de chez lui, mais ils n’étaient pas malheureux.
Avec un père soldat, l’enfant avait reçu une solide formation et une éducation des plus strictes, mais cela ne l’empêchait pas d’être un garnement curieux de tout. Il avait un rêve secret, celui de monter un jour dans le ciel histoire de contempler les humains de là-haut, de se sentir le plus grand, le plus fort. Oui, Lyan était un peu prétentieux, mais jamais sa mère n’avait cherché à corriger ce défaut : elle pensait, et avait inculqué cela à son fils, que mieux valait avoir une très haute estime de soi dans la vie. Sans doute une des leçons que l’enfant avait le mieux retenu.
Sa sœur et lui travaillaient durs, mais au contraire de Hanna, Lyan ne travaillait que pour donner le change. Il avait les capacités, mais son avenir, il le voyant combattant, comme son père, comme son oncle mort avant sa naissance. Il aurait du prendre garde, parfois les souhaits sont exaucés…
Le petit, enfin, l’adolescent pour être plus exact avait tout juste 14 ans quand un beau jour, le ciel s’assombrit et que le temps devint menaçant. Pensant à un orage, il raccompagna sa fiancée de la journée et rentra chez lui, espérant y trouver son père. Mais peine perdu : seules les femmes étaient à la maison, et Lyan se campa devant la fenêtre en jouant avec le poignard de son père, un cadeau pour ses quatorze ans, en attendant le retour de son paternel. Un retour qui ne se fit jamais, car la terre commença à trembler, les orages et les pluies se déchaînèrent, le monde sembla devenir fou. Le chaos régna pendant plus d’une semaine, une longue semaine où les habitants de la ville se terrèrent chez eux comme des lapins dans leurs terriers.
Un grondement sourd retentit un beau jour, et chacun crut à l’accalmie : mais la terre se souleva dans les airs, et une si violentes poussées que beaucoup d’habitations n’y résistèrent pas…
Lyan a maintenant 22 ans, et tout cela n’est qu’un lointain souvenir. Il n’a jamais revu son père, qui doit avoir péri lorsque la ville s’est envolée, péri là-haut loin de sa famille. Sa sœur a voué sa vie à la communauté après ces terribles évènements, et sa mère, après avoir surmonté son chagrin, s’est remise à son ancien métier. Lyan s’est replié sur lui-même, s’éloignant peu à peu de sa famille jusqu’à son entrée parmi les dragonniers. Finalement, les Dieux lui ont donné la possibilité de contempler le monde, mais à bien choisir, il n’aurait peut-être pas choisi cette méthode.
Caractère : Lyan est ce qu’on pourrait appeler un « bon garçon » : sympathique, extraverti, il adore blaguer et commenter tout ce qui se passe autour de lui. Ironique et observateur, deux qualités qui font que ses commentaires font souvent mouches, il réfléchit rarement à la portée de ses actes, ou de ses paroles. Lyan est un petit curieux, qui s’intéresse autant aux ragots qu’à la littérature ou à l’histoire. Un touche-à-tout, en quelque sorte, qu’il ne faut mieux pas compter au nombre de ses ennemis : ses remarques sont bien souvent assassines.
Mais à part ça, c’est un gentil garçon, élevé comme il faut, et qui considère que faire partie des dragonniers est un grand honneur, honneur qu’il s’efforce de mériter en ne mâchant pas son travail. Perfectionniste et courageux, il a un grand défaut que seule une fiancée pourra effacer, et encore : il est désordonné.
Mais attention, pas le petit désordre, non : le gros ! Lyan ne sait jamais ce qu’il fait de ses affaires, laisse tout traîner et perd régulièrement ses objets personnels. Mais de toute façon, le jeune garçon s’en fiche un peu, puisqu’il considère que sa particularité de tout mettre sans dessus dessous est un cadeau des Dieux pour rompre la monotonie de sa vie.
Mais il a un plus gros défaut, un qu’il n’avouera jamais avoir : il est prétentieux et arrogant, considérant que sa place est au-dessus des autres. Son entrée parmi les dragonniers n’a fait que renforcer ce trait : il est là pour protéger les « faibles », ceux qui ne peuvent se défendre eux-mêmes : sans lui et ses compagnons, la ville d’Ene s’engloutirait à jamais dans les ténèbres, chutant à n’en plus finir. Sans vouloir forcement devenir un meneur, Lyan se considère donc comme essentiel, et cet ego surdimensionné peut-être parfois un handicap : il réagit au quart de tour. Impulsif, bagarreur, Lyan peut parfois mettre sa vie en danger, celle de son dragon ou de ses camarades, pour ne pas être taxé de peureux. Cela lui a valu plusieurs remarques, mais jusqu’à présent, personne n’a souffert de son comportement. Espérons que cela durera.
Apparence : Un visage fin est bien dessiné, des cheveux noirs légèrement ondulé »s qu’il tient de sa mère, des yeux noisettes observateurs, Lyan est considéré comme étant un beau garçon. Musclé sans l’être trop, il est agile et vif, son corps fin étant parfait pour l’aider dans ses diverses acrobaties.
Il est assez grand et élancé, d’une allure plutôt aristocratique. Sans doute un héritage d’un lointain parent, puisque son milieu est plut^pot celui d’un petit bourgeois. Lyan n’accorde pas une grande valeur à sa tenue, mais le poignard de son père n’est jamais loin de sa main. Il porte un pendentif autour du coup, un portrait de Skadi réalisé par lui-même, et peint par ses soins.
Autre : Lyan est un sculpteur hors pair : il s’est découvert cette passion en observant son père, et est depuis devenu un virtuose. Il taille des petites figurines dans le bois ou la corne, et celles-ci sont plutôt appréciées. Il porte autour du coup l’effigie de sa dragonne.
D.R.A.G.O.N.
Nom : Skadi
Pouvoir : Glace : Skadi peut cracher un nuage de glace qui désoriente son agresseur, et le handicape fortement, puisque cette bruine glacée s’insinue partout.
Taille : Petite
Caractère : Skadi est une dragonne disciplinée, qui obéit sans trop se poser de questions. Elle est prête à être menée n’importe où, pourvu que Lyan y soit, et ne rechigne pas à se battre ou à s’entraîner. Elle voue une profonde affection au dragonnier, qui se sent parfois coupable de la mettre en danger. Skadi est d’ailleurs l’unique personne d’Ene à faire changer le jeune homme d’avis, car il s’inquiète souvent pour elle beaucoup plus que pour lui-même.
La dragonne possède un caractère doux et docile, câlin même. Elle recherche sans cesse une marque d’affection, que ce soit des humains qui l’entourent ou même de ses congénères. Protectrice, son caractère très calme la fait parfois passer pour une dragonne stupide, mais ce n’est pas le cas. Elle comprend très vite ce qu’on attend d’elle, et si son comportement contraste fortement avec celui de son dragonnier, ces deux-là sont inséparables.
Apparence : Skadi est une dragonne de couleur bleu très clair. Ses écailles sont de petite taille, très proches les unes des autres, formant une carapace presque impénétrable. Elle possède un museau court et pointu, dépourvu d’écailles mais orné d’une longue corne proéminente. Ses dents, aiguisées comme des rasoirs, sont une arme redoutable dont la dragonne sait très bien faire usage.
Skadi possède des yeux doux et attentifs, qui suivent le moindre mouvement fait devant elle. Ils sont bleu foncés, aussi foncé qu’un lac de montagne une fois que le soleil est couché, et recouvert de petites écailles.
Son corps, petit et mince, est parfois recouvert d’une fine couche de glace, notamment lorsqu’elle se sert trop de son pouvoir.
Point fort : Le plus grand point fort de la dragonne, outre son caractère qui lui permet de garder la tête froide en toute circonstance, est sans doute sa petite taille. Très fine, elle est rapide et agile, bien plus que les dragons les plus lourds.
Mais du coup, son endurance en pâtie, ainsi que sa puissance. Mais ces défauts sont amplement compensés par sa vitesse et sa maniabilité.
Mer 14 Nov - 10:18
Ca sait parler aux filles tsss >.<
