Cheryl Sobel & Priam [ En cours ]

P.E.R.S.O
Nom : Sobel
Prénom : Cheryl
Age* : 18 ans
Passé** :La lune était déjà haute dans le ciel, grande dame voilée, au milieu d’un ciel sombre où seules ses brillantes compagnes étaient présentes. Nul nuage ne venait troubler ou cacher la voûte céleste. Il était en effet une heure avancée de la nuit, et nul respiration ne venait déranger le calme olympien de la forêt. Personne ? Si, une jeune femme à l’allure fragile se mouvait avec agilité à travers la forêt ; elle semblait avoir un but bien précis. Ces pas étaient légers mais trahissait une certaine détermination. Après quelques minutes de marches silencieuses, elle arriva dans une immense plaine, parcourue de mille et une fleurs fermés, qui se reposaient avant le retour du soleil. Sans contempler outre mesure ce magnifique paysage, elle se mit a grimper le long d’un arbre, avant de prendre place sur une des branches, mi-allongé, les jambes pendantes dans le vide. C’était ici qu’elle venait se ressourcer, qu’elle venait trouver la paix, c’était ici, dans ce lieu propice à la réflexion, qu’elle venait prendre ses grandes décisions. Et ce soir, alors que le sommeil n’arrivait pas a apaisés ses craintes, elle s’était réfugiée ici dans l’espoir de trouver une réponse, la bonne réponse.
Le vent se leva, il glissa le long des hautes herbes, faisant bruissée la nature, faisant frissonner la belle. Perdue dans ses pensées, elle repensa alors à son enfance, de vagues réminiscences d’un passé désormais révolue et qu’elle pensait oubliées lui revinrent alors, puissant et véridique.

***

« Tu n’es vraiment qu’une bonne à rien ! Bouge de là ! » S’écria Rose, sa mère, le visage déformée par une fureur disproportionnée pour la faute commise. Le bibelot sans valeur que la jeune enfant de 6 ans avait renversé en tentant de le nettoyait a l’aide d’un plumeau qui datait d’un autre temps, gisait par terre au milieu du liquide qu’il contenait, comme un cadavre baignant dans son sang. Epouvantée, Cheryl observait son « crime », le rouge aux joues d’une honte mal dissimulée, les yeux brillants de larmes. La jeune enfant releva la tête et jeta un regard emplis de désespoir vers sa mère, en quête de réconfort. Mais seul les reproches vinrent à sa rencontre.
« Ce n’est pas possible d’être aussi empoté, petite idiote ! » continua sa mère en lui attrapant le bras, l’entraînant vers la cave. Cheryl se débattait de tout son possible, hurlant et suppliant sa mère, mais rien ne pu attendrir sa génitrice. Elle se retrouva dans la cave où de nombreux rats grouillaient et ou aucune lumière ne venait lui apporter de soutient.
Appuyée contre la porte, en haut des marches, les jambes ramenaient contre sa poitrine, son menton posée sur ses genoux, Cheryl laissait débordait ses larmes et sanglotait. A ses pieds étaient disposés des tas d’immondices, et elle était là, frêle encore à cause de son jeune âge, les yeux brillant d’une peur qu’elle ne pouvait combattre, l’obscurité la réduisant au silence. Et elle savait qu’elle y passerait les dix prochaines heures et que ni les cris, ni les pleurs ne la sortirais d’ici. Aussi, après s’être calmer, elle fermait les yeux et s’imaginait une autre vie. Elle était une princesse dans un grand palais, fille d’une mère attentionnée qui n’avait pour seul désir de la rendre heureuse. Les doux rêves de l’enfance réussissaient alors à vaincre la peur & le noir.

***

Les années passèrent comme le refrain d’une chanson trop longue. Cheryl avait depuis peu réussit à s’échapper de la coupe tyrannique de sa mère et ne passait plus sa vie a nettoyer les maisons des bourges mais plutôt à traîner dans la rue. Encore trop peu habitué à la présence des autres ou à la gentillesse, elle eut rapidement la réputation de la rebelle associable ; ce qui la faisait beaucoup sourire. Mais bientôt elle comprit les vertus de la compagnie, l’amitié et l’amour. Ce fut sous la forme d’un jeune homme, aux cheveux marron toujours un peu ébouriffés, au regard espiègle et aux idées lumineuses. Cheryl le rencontra au détour d’une rue. Non, en vrai elle lui fonça dessus, ce fut ce qu’on peut appelez une « rencontre choc ». Ils se retrouvèrent quelque temps après, dans une bien mauvaise posture. Cheryl était montée sur un toit pour y trouver le calme dont elle avait besoin, mais le calme n’était pas en haut des toits ce jour là puisque Nyl ( le jeune homme brun et mystérieux ) s’y trouvée aussi. Et le jeune homme ne s’arrêta pas devant le mutisme de la jeune Cheryl effarouchée. Cela l’étonna au plus haut point, il lui parla de lui, de ses multiples aventures lui montrant même parfois les cicatrices de ses batailles. La brune sentit monté en elle une bouffée d’admiration, sa vie semblait si palpitante. Au finale, elle se mit elle aussi à parler, et ils continuèrent pendant des heures durant jusqu’à ce que le patron du pub où ils s’étaient installés se mit à gravir les échelles pour les faire déguerpir.
Commença ainsi une grande amitié, c’était Nyl&Cherry Cherry&Nyl, ils étaient indissociable et faisaient ensemble les 400 coups. Ils étaient les sales gosses du villages, mais c’était rien ils étaient ensemble. Bientôt ce fut une bande entière qui prit forme avec à leur tête Nyl et Cheryl, leur chef aux idées les plus folles. Ce fut l’année la plus belle de sa vie et même sa mère et même cette cave sombre n’arrivait pas à gâcher sa joie, avec lui elle n’était plus claustrophobe, elle ne craignait plus la nuit. Mais comme toujours, les belles choses ne sont pas faîtes pour durer et sa mère, qui ne supportait plus de n’avoir aucune emprise sur sa fille réussit (encore une fois, à tout gâcher)

« Tu pars chez ta tante, tu ne reviendras plus ici »

Les larmes de colère cédèrent la place aux larmes de tristesses. En un an elle avait bien changer, son caractère s’était affirmée. Nyl lui apportait tant de choses qu’il lui était de tourner la page maintenant que sa allait mieux. S’en suit alors une grande dispute.

« Je ne partirais pas d’ici ! » Hurla la jeune Cheryl, encore juvénile. La main de sa mère s’écrasa sur sa joue, mais rien n’arrêta Cheryl dont la fureur était sans précédent. Ses yeux vert émeraude lançaient des éclairs, et les deux femmes se disputèrent, une dispute qui dura jusqu’à l’aube, jusqu’à ce que Cheryl n’eut plus que ses yeux pour pleurer et son cœur pour souffrir. Sa mère avait eut le dernier mot.

***

Elle était sur le toit du pub où elle avait rencontré pour la deuxième fois Nyl. Elle l’attendait, même si elle espérait qu’il ne vienne pas. Mais Nyl tenait toujours ses promesses et au douzième coup de minuit, il arriva. Lui aussi avait les yeux rouge, bien que son éclatant sourire fut présent. Il savait. Et il savait qu’elle le savait.

« Nyl » chuchota-t-elle, tachant de retenir au mieux les larmes qui menaçaient déjà de couler. Mais Nyl l’arrêta, et la prit dans ses bras. Elle s’y blottit, la tête contre sa poitrine, fermant les yeux, tentant de s’imprégner de ce moment là. A ce moment là elle sentit un larme atterrir sur sa joue et glissait le long de sa peau, creusant un sillon brûlant. Ce n’était pas la sienne, mais cette larme fut suivit par d’autres. Ils pleuraient ensemble cette séparation… Après un long moment de silence, lorsqu’il fut temps qu’ils se séparent, il lui fit promettre plusieurs choses.

« Cherry, je veux que tu me promettent d’être heureuse, de pensez à moi et qu’un jour on se reverra »

Cheryl acquiesça et serra plus fort la main de Nyl. Arrivés devant le véhicule qui devait la conduire chez sa tante, Nyl se pencha et l’embrassa, avant de s’écarter de lui sourire tandis qu’elle montait, le cœur lourd d’un regret énorme.

« N’oublie pas de pensez à moi »
« Promis, mais toi n’oublie pas qu’on doit se voir »
« Je te le jure »

L’insouciance de l’enfance était déjà loin, mais perçait dans ses quelques mots échangés. Des promesses enfantines, comme les doux rêves de princesses qu’elle s’inventait dans la cave. Elle avait désormais peur du noir, des espaces clos mais aussi de l’oubli.

***

Cheryl avait 9 ans, c’était une jeune fille cultivée et intelligente. Elle était devenue plus respectable que dans sa jeunesse, sa tante était heureuse de l’évolution qu’elle avait opérée chez sa jeune nièce. Cheryl s’entendait bien avec sa tante qui s’était occupée de son éducation et à son contact elle avait pu s’épanouir. Cheryl était curieuse est s’était épris depuis maintenant quelques années, d’une étrange passion, celle des dragons. Ces être divins, imposants et puissants. Amy ( sa tante ) ne pouvant lui enseigner quoique ce soit sur ce sujet, l’inscrite au cour du maître dragonnier et d’arme le plus célèbre.

Son premier cour, fut aussi le plus marquant. Assise au milieu de nombreux condisciples, elle buvait les paroles de ce vieil homme si étrange. Mais ces paroles étaient si sages qu’elle se souvenait parfaitement de ces dires

« La monte des dragons, comme beaucoup se l’imaginent, ne consiste pas simplement à se poser sur leur selle pour parcourir quelques contrées. Ces êtres sont extrêmement puissants et dotés d’une intelligence que certains d’entres vos ne percevrons jamais. Que les chevaucher n’incitent personne à les soumettre, sinon vous finirez assez rapidement dans leur estomac, mais montrez leur respect et peut mais montrez leur respect et peut être un jour, réussirez vous à vous envoler sur le dos de l’un d’entre eux. Pour cela, vous devez posséder courage et détermination. Sinon, ne vous présentez pas à cette épreuve de sélection. »

Et commença le dure entraînement, Cheryl n’était pas faible mais ne possédait ni les muscles ni l’endurance nécessaire. Déterminer, elle s’entraînait a chacune de ces minute de libre pour surpassez les meilleurs. Et des meilleures, elle faisait partit, mais à ce stade là, elle se démarquer sûrement plus par sa volonté que par ses capacités. Suivit après une épreuve de survie de quelques jours qui voulait mettre en pratique toute la partie théorie qu’elle avait accumulé, aussi bien sur les bienfaits des plantes que sur la construction d’un abri. Inutile de dire qu’elle passa l’épreuve avec brio, mais peu se firent recaler.

[ En cours ]
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