Selenielle
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 Kendra & [Postez pas! ^^]

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Kendra Lucinaë
Nouveau Dragonnier
Kendra Lucinaë


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Date d'inscription : 07/11/2007

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MessageSujet: Kendra & [Postez pas! ^^]   Kendra & [Postez pas! ^^] Icon_minitimeMer 7 Nov - 10:06

K.E.N.D.R.A L.U.C.I.N.A.Ë

Kendra & [Postez pas! ^^] Sanstitre3hv5

P.E.R.S.O

Kendra & [Postez pas! ^^] Sanstitre15fg4

Nom : Lucinaë
Prénom : Kendra
Age : 18 ans
Passé :

Kendra & [Postez pas! ^^] Sanstitre16zb0

Le jour se levait lentement, d’une douce teinte azurine, légère et fluide, semblant couler entre les nuages amassés en gros tas. Le soleil peinait à montrer le bout de ses rayons et montant avec grâce il entama le tracé de sa courbe monotone sur les cieux infinis. Les terres étaient fertiles en cette époque et autour de la maison des Lucinaë un calme olympien régnait. Les lavandes arboraient une couleur qui leur était si propre et les jacinthes, tombant en fines lianes aux pieds de leur arbre semblaient lasses, trainées par une brise veloutée. Autour de la maisonnée, un kaléidoscope lumineux éclairait l’ensemble architectural harmonieux. La famille, dévouée à la déesse Ene depuis des générations, avait édifié les lieux de telle manière à exprimer leur dévouement. Ainsi, la bâtisse, construite dans un marbre blanc importé du sud exhibait particulièrement ses couleurs d’une pureté glaciale en ce matin là. En effet, l’aurore, particulièrement étincelante rosait discrètement les bordures murales, bleuissait le contour des fenêtres, verdissait les balustrades, le tout dans un mélange de couleurs et de teintes pastelles d’une langueur inimitable.

A l’intérieur de la maisonnée criait une femme. Les premières douleurs de son accouchement déchiraient le silence environnant. La tête en arrière, déformée par une douleur la frappant au plus profond de son être, elle remuait l’habitat tout entier et chacun s’affairait à la naissance du premier enfant de la dame. Le mari attendait dans la pièce avoisinante, serrant entre ses doigts un cigare qu’il ne prenait la peine de fumer qu’à mesure des cris qui le rapprochait de sa progéniture. Saisissant un verre, il se servait de l’alcool de feu, produit à partir d’écailles de dragon. Portant le cristal à ses lèvres, il le lâcha tout à coup quand la nourrisse parut devant lui, affichant un léger sourire et tendant vers l’homme décontenancé un paquet blanc finement tissé dans lequel attendait une fille à la peau opaque et aux quelques cheveux d’une pureté incroyable. Cette particularité, sûrement due à une anomalie génétique, fut déclarée comme cadeau de la déesse du vent, Ene. Une grande fête commença alors, et les murmures de cette enfant, présent de la divinité s’étalèrent dans la contrée avoisinante, si bien que les familles dévotes vinrent à leur tour, célébrer l’enfant, qui pour sa part, ne comprenait pas grand choses aux événements qui découlaient de son apparition.

Ainsi naquit celle qu’on l’on nomma Kendra, prénom tout en somme très banal mais qui signifiait Cadeau dans une langue ancienne que beaucoup avaient oublié. Est-ce que seulement avaient ils tous imaginé que cette quiétude, béatitude sereine serait troublée dans bientôt dix huit années, par un malheur qui frapperait toute l’humanité ?

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Les grands yeux de la poupée fixaient ardemment un dragon. D’un bleu pur, étincelant, pareil à deux pierres d’aigue, serties au centre de ce visage d’une couleur bien étrange, ils brillaient de tous leur feu à l’éclat de l’astre lunaire. Encadrés de longs et épais cils d’un noir envoutant, ils apparaissaient de telle sorte que l’on ne voyait qu’eux. Soutenus par des joues rondes, retenus par de fins sourcils, leur beauté avait fait chavirer plus d’un garçon de son âge, la laissant pour compte auprès de ses compagnes féminines. Etrangement, alors que sa mère la tenait par le bras, assise derrière de hauts branchages, la petite fille semblait vouloir se rapprocher de l’animal. Elle tapait doucement de ses mains encore potelées et émettait quelques cris de complaisance.

L’animal d’un blanc parfait, tourna la tête en direction des deux femmes, et alors que sa mère, effrayée par le grand animal sauvage, serrait son enfant, Kendra, elle, se débattait, ne saisissant pas la dangerosité de ce qu’elle considérait jusque là, comme une grosse peluche. Mais alors que sa mère étouffait ses sons, une main sur sa bouche, la petite réussie à s’en défaire, criant de tout son possible « Peluche ! ». A cet instant, le dragon se retourna, comme offusqué par cette grotesque appellation, vers la petite forme qui criait alors. Ses yeux, d’un éclat d’or pur, avaient quelque chose d’oppressant et la mère de Kendra, en bonne dame de cour, s’évanouie, laissant son enfant à la merci de l’être. La fillette, dans un premier temps, examina sa mère, qu’elle crut morte. Les larmes lui montèrent aux yeux, contrastant avec la pâleur infime de l’aigue. Mais alors qu’elle restait là, penchée sur sa mère, le dragon s’approcha, faisant trembler le sol sous la lourdeur de ses pas, jusqu’à n’être qu’à quelques mètres de l’enfant. Et lorsqu’il tendit son cou certainement pour la croquer, cette dernière, inconsciente par son jeune âge, se retourna, l’air boudeur et renfrogné, quelques larmes parsemant son visage et teintant sa peau d’un rouge qui ne lui correspondait guère.

« Vilain Dragon ! »

Cette voix suraigüe, parvenant au dragon, l’étonna et dans un sentiment de non compréhension (du genre pourquoi ne se laisse-t-elle pas croquer gentiment comme tout le monde ?), replia sa tête pour fixer la frêle chose avec attention. Kendra soutenu le regard de la bête blanche, tandis que, tout à coup, derrière elle, sa mère se réveilla. De ce bonheur inexplicable que l’on attribue à tout enfant, elle sauta au cou de sa génitrice, puis, fixant le dragon, s’approcha doucement de lui. Ce dernier, ne supportant pas la présence humaine, surtout lorsque c’était un poupon criard, avança sa tête et grogna. Frustrée, Kendra s’assit maladroitement et, commença à pleurer bien plus fort qu’auparavant. Plaçant ses bras devant ses yeux, essuyant à coup de poignets ses larmes débordantes, elle jetait quelques coups d’œil discrets à la bête, pensant que si elle jouait la comédie aussi bien qu’avec ses parents, elle lui cèderait de rester sa peluche et de vivre au château auprès d’elle. Mais alors que la dragonne s’agitait, un cri parvint alors, plaintif, et inexplicablement, la bête s’envola.

A cet instant, la mère de Kendra s’approcha et la serra dans ses bras, la ramenant au château, tremblante et abasourdie, alors que la petite ne souhaitait qu’une seule chose, retrouver la bête.

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A sa hutième année, Kendra était une jeune fille très intelligente pour son jeune âge. Prise d’une passion pour les études, elle s’était mise, suite à sa rencontre quatre ans plus tôt avec le dragon, à écouter son précepteur qui lui avait enseigné les bases (qu’elle savait incontournables) des lettres, des sciences et des arts pour finalement avoir hérité d’une formation pluridisciplinaire. Au terme de celle-ci, et ayant souhaité une instruction draconique, ses parents firent venir un second précepteur qui cette fois ci lui dévoila les mystères les plus complets sur ces étranges êtres, de leurs mœurs à leur habitat, en passant par leur nourriture et plus principalement, leur dressage. C’est alors que cet apprentissage théorique, bien qu’extrêmement fructifiant, ne lui rapporta qu’un gouffre inextricable dont elle ne parvenait à se sortir, celui de chevaucher l’une de ses créatures mythique et plus spécialement, cette mystérieuse femelle entraperçue lors de sa quatrième année. Aussi, et, abusant de son charme infantile auprès de ses parents, ceux-ci la laissèrent partir chez le maître dragonnier et d’arme le plus célèbre du pays, dans la région Sud. Elle se rappellerait toujours de ses premières paroles.

« La monte des dragons, comme beaucoup se l’imaginent, ne consiste pas simplement à se poser sur leur selle pour parcourir quelques contrées. Ces êtres sont extrêmement puissants et dotés d’une intelligence que certains d’entres vos ne percevrons jamais. Que les chevaucher n’incitent personne à les soumettre, sinon vous finirez assez rapidement dans leur estomac, mais montrez leur respect et peut être un jour, réussirez vous à vous envoler sur le dos de l’un d’entre eux. Pour cela, vous devez posséder courage et détermination. Sinon, ne vous présentez pas à cette épreuve de sélection. »

L’épreuve de sélection comme l’appelait ce vieux sage, ou fou, à savoir où la limite de l’un s’arrête et où celle de l’autre commence, consistait en une série d’épreuves plus dangereuses les unes que les autres et où son accompagnateur s’arrachait bien souvent quelques cheveux à la simple idée de devoir annoncer que la chère fille des Lucinaë avait subit la moindre petite égratinure.

Ainsi commença le rude travail de Kendra, qui devait, dans un premier temps, augmenter sa force. Elle y travaillait jour et nuit, dans l’idée de surpasser les plus forts, en entamant un entrainement intensif sur elle-même, subissant toutes sortes de tortures musculaires pour pousser au maximum chaque parcelle de son corps. Si bien qu’au bout d’un mois, elle avait réussi un véritable exploit, celui de rendre insensible une jeune fille frêle à tous types de « programme » comme les appelaient-ils souvent qui consistait une « épreuve minime ». La seconde chose qu’il leur demanda était la survie en nature. Douée de ses capacités intellectuelles, Kendra connaissait plus ou moins les plantes et baies qu’elle pouvait ingurgiter, malgré ses grimaces, sans pour autant s’intoxiquer. Ce rythme de vie, bien différent de celui connu précédemment, lui plaisait tout de même, car elle savait au plus profond d’elle qu’elle pourrait un jour chevaucher une de ces créatures. Cependant un jour, un grand malheur s’abattit sur elle.

« Comment ça à deux ?! »

Ses joues s’étaient empourprées et son regard clair avait viré à un outremer peu pacifique. L’envie de sauter au cou de ce vieux grincheux lui était prit, et, pendant qu’elle imaginait moult tortures pour faire cracher le sénil, celui-ci continuait. Puis tournant le regard, elle s’aperçut qu’une espèce de paysanne renflouée avait crié la même chose en même temps qu’elle. Brune, peu avenante et surtout de loin, sale (qu’est ce que ça devait être de près), la jeune fille portait cet accent des bas fonds aussi bien qu’une vache portait des zébrures. Ridicule bien entendu.

« … Cette épreuve à deux sera noté en fonction de vos capacité à vous investir dans le groupe, à mener à bien votre mission tout en assurant la sécurité de votre coéquipier. Nous allons donc former les équipes. Des volontaires ? »

Une myriade de personnes leva la main, quand tout à coup, Kendra sentit le regard du Maître se poser sur elle. Ses yeux se tournèrent vers lui, et tendit qu’elle prenait cet air renfrogné dont elle avait le secret, ce dernier tendit un doigt vers elle. Croisant les bras, elle s’attendait à être punie quand il déclara.

« Vous deux, approchez vous… »

Elle n’avait pas remarqué qu’il avait également désigné la mal fripée et tandis qu’elles s’avancèrent d’un pas fier, la démarche élégante de Kendra se détachant de celle de la boiteuse qui marchait à côté d’elle, il déclara haut et fort.

« Qui se ressemble s’assemble, n’est ce pas l’adage. Vous serez coéquipières après tout, entre vendeuses de bouses sur un marché, vous devriez vous comprendre… »

Ressemble ? Kendra avait tout d’abord buté sur ce premier mot. Tout ceci dépassait réellement les limites de son entendement. En quoi cette vulgaire trainée avait elle un quelconque point commun avec elle. En effet, les rumeurs circulaient vite ici, comme partout ailleurs. Cette chienne, abandonné par sa mère, engrossée par un quelconque seigneur, l’avait laissée pour compte dans les rues des quartiers pauvres. Mais là bas, n’aurait elle pas pu rester à son statut, celle de laveuse de sol ? Non, il avait fallut qu’elle fricotte avec un va nu pieds, un mendiant qui avait sûrement du à son tour l’engrosser. Elle fixa son ventre rapidement. Peut être… Cela ne ferait qu’ajouter un peu plus de sang souillé à son allure et sa progéniture ne serait à cet instant qu’un vulgaire rejeton tout bon à frotter les bouses de dragons en attendant que l’un d’entre eux le croque avec rapidité. Et personne n’en parlerait plus comme la plupart de ces garnements de rue. Coéquipière fut le second mot qui la frappa. Qu’est ce que cette fille pouvait elle connaître de la nature. Certainement pas les plantes, ni les animaux, ni encore les phases lunaires qui influençaient sur la pêche ou la cueillette, ni les potions de guérison qui les sauveraient d’une morsure de serpent ou d’une quelconque intoxication à une baie qu’elle aurait cueillie en la confondant. Elle soupira doucement, ne cherchant pas à se défendre, après tout, la patience était maîtresse avant tout. Mais la vendeuse de bouse. Ceci fit monter en elle une colère qui se refléta simplement dans ses grands yeux, d’un bleu pour le moment sombre qui fixa l’homme qu’elle ne pouvait que traiter de sénile. Elle était certainement d’un autre rang que cette dernière. S’il n’était pas le meilleur du pays, elle aurait certainement déguerpie et le vieillard devait le deviner rien qu’à l’air malin qu’il lui lançait.

* Je t’aurais un jour crouton… *


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Kendra Lucinaë
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MessageSujet: Re: Kendra & [Postez pas! ^^]   Kendra & [Postez pas! ^^] Icon_minitimeMer 7 Nov - 10:10

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La nuit tombait lentement, laissant le soleil caresser une ultime fois les terres ocre. La chaleur qui émanait de l’astre diurne produisait de telles bouffées de vapeur que l’atmosphère semblait alors irrespirable. Une odeur de souffre se mêlait à la pourriture de quelques carcasses en décomposition, rongées par leurs démons, les charognards. Ceux-ci volaient en de larges cercles autour d’un lapereau étendu raide, sans vie. Et plongeant, l’un deux l’attrapa pour le mener vers les pores d’une façade caillouteuse. Etablissant son nid, celui-ci déchira avec force les lambeaux de chair rouge. Et dans son œil, sphère parfaite, on pouvait percevoir les prémices d’une horreur, d’une vie arrachée par les cruelles lois. Une légère brise traversait les landes désertes, remuant le sable en d’infimes tornades. Prises de rage, elles paraissaient vouloir ravager les dernières brindilles cassantes, les éclats d’herbe sèche, l’ultime pousse naissante que la Nature avait concédée en ces lieux impropices à toute vie. Et au milieu de tout ceci, deux filles s’attardaient à la construction d’un foyer. La première, aux cheveux blancs, revenait de la cueillette, tenant en un petit récipient où de nombreuses baies au formes et couleurs diverses étaient recueillies. Elle tenait dans l’autre bras un tas de bois destiné à la préparation du feu. S’accroupissant et posant les bûches à terre, elle commença à préparer le feu tandis qu’elle plaça à portée de vue les fruits, source de leur repas. Et, sortant une lame d’un fourreau placé à sa cuisse, elle commença à creuser un trou, fin, afin que le bout d’une brindille dont l’épaisseur était moyenne, puisse s’y introduire. Une fois ceci achevé, elle introduit la brindille et frottant jusqu’à ce qu’une étincelle apparaisse au sein du bois craquant, elle continua en soufflant avec habilité, pour que les bûches se consument. Invitant la jeune fille brune à s’asseoir à ses côté, elle examina les lieux. Ils étaient situés près d’une source d’eau potable, qu’il faudrait tout de même filtrer et faire bouillir. Ca, elle n’a surement pas du y penser aux bactéries, cette imbécile, pensa Kendra. Une falaise les abritait de la pluie et le début d’une cabane de bois apparaissait sous ses yeux. Kendra pensa à récolter de la sève de bois, qu’elle préparerait selon quelques critère afin de la transformer en colle, gluante et solide. Mais tout ça elle le verrait demain. Quand tout à coup, elle entendit.

« Erk, tu as trouvé sa où ? Elles ont un goût horrible !! »

Kendra les yeux au ciel. Et après, c’était elle la petite nature. Elle se demanda comment elle pourrait survivre dans des lieux aussi impropices, si elle n’avait pas un minimum de cran. Mais enfin, c’était bien les paysannes. Donnes leur en trop, et c’est la révolution. Plus, plus, toujours plus, c’était comme au sexe. D’ailleurs cette histoire de grossesse la perturbait. Quand tout à coup, une brillante idée lui vint à l’esprit. Regardant furtivement de droite à gauche, elle se leva pour finalement déclarer à la fillette qu’elle avait vu d’autres baies non loin. S’éloignant, elle mijotait son plan en cherchant dans son esprit les baies toxiques, qui pourraient lui donner une bonne leçon. Quand tout à coup apparut à ses yeux un buisson rempli de fruits rouges. Se penchant tout en veillant à ne pas s’en mettre sur les doigts, elle les cueillit avec précautions, comme on attrape des pierres précieuses, pour en remplir un bol. Ce genre de baies, si l’on en mangeait à petites doses, n’engendrait pas de conséquences sur le corps, mais, une fois trop englouties, elle provoquait des maux de ventres interminables puis des effets laxatifs. S’efforçant de ne pas sourire, elle revint vers Cheryl tout en tenant le petit panier de sa main gauche.

« Tiens c’est pour toi. Je ne comprends tout de même pas que tu fasses la fine bouche alors que tu n’as jamais rien du manger d’autre que des… »

Elle s’arrêta là, la vulgarité avait ses limites. Elle s’assit tout simplement par terre, faisant mine de ne pas fixer sa rivale tout en la regardant du coin de l’œil. La première baie fut rapidement engloutie par ce porc sur patte tandis que tout le bol y suivit et Kendra se demanda comment réussit-elle à ne pas s’en laisser partout sur les vêtements tandis que quelques morceaux trainaient encore autour de ses lèvres. Ses grands yeux bleus s’agrandirent en deux fentes qui semblaient rire d’elles mêmes tandis que la fillette commençait dès lors à se tordre de douleur. Déguerpissant, elle n’eut le temps que de prononcer le mot chienne. Kendra resta là, quelques instants, ne pouvant se relever, tordue au sol d’un rire franc et net. Quand, une fois cette envie passée, elle se leva, elle décida de retrouver la trace de la fillette pour l’enfoncer un peu plus. Ce n’était pas bien difficile de la retrouver, ses traces de pas, les brindilles cassées aux alentours et une odeur à vous en couper le souffle restés derrière. Une fois retrouvée, elle s’approcha pour finalement, placer une main sur la hanche et l’autre sur le nez, faisant mine de le pincer et déclarant.

« Te voilà certainement dans ton meilleur état. N’est ce pas fructifiant de voir que tu reviens à ton statut premier, celui de chieuse. »

Puis, s’approchant et tenant ses cheveux noirs, son visage non loin d’elle et posant ses yeux dans les siens avec une expression meurtrière elle déclara.

« Ne t’avises pas de te remettre en travers de mon chemin où tu me le payeras très fortement. »

Et se relevant, affichant un sourire, pianotant sur la gamme des émotions qu’elle pouvait afficher, elle déclara d’une voix charmante.

« Bon et bien, je me sauve, je suppose que tu as besoin d’intimité, et je suis désolée, mais si les baies te semblaient répugnante, l’odeur que tu dégages là est sans doute bien pire. »

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« Depuis que je suis maître de ce donjon, je n’ai jamais vue cela. Vous êtes deux débutantes a l’ego surdimensionnée, cet échec sera gravée dans les annales et vous recevrez une punition exemplaire.
Cheryl mais pourquoi n’as-tu pas reconnue cette baie ? C’est indigne d’un futur dragonnier. Considère-tu que le savoir des plantes ne t’est d’aucune utilité ? Crois-tu pouvoir survire dans un milieu inhospitalier par tes propres moyens si tu ne sais reconnaître les plantes qui seront mortelles ou bénéfiques. »

« Mais … »

« TAIS-TOI, tu devrais avoir honte. Quant à toi Kendra qu’est-ce qui t’es passée par la tête, pourquoi as-tu voulu empoisonner ta coéquipière ? Serais-tu prise de pulsions meurtrières ? C’est indigne d’un dragonnier que d’essayer d’éliminer son coéquipier. C’était une mission de GROUPE, c'est-à-dire de plus d’une personne, il faut pensez au groupe et non à son intérêt personnel. »

« Mais … »

« Tais-toi ! Mais puisque vous vous considéré comme de grandes dragonniers, vous devrez donc accomplir la dernières des missions, ainsi peut être que la honte sera levé ! Disposez »


Kendra souriait intérieurement malgré l’incapacité du Maître à écouter leurs explications mais n’en pensait pas moins. Si cette idiote avait au moins eu la faculté d’intelligence, elle aurait reconnue cette baie, à la chaire rouge et fruitée et aux propriétés incommodantes, ils n’en seraient pas là. Quand au groupe, il n’aurait pu s’agir pour elle que d’un couple homme/dragon. Mais quoiqu’il en soit, maintenant, elle savait que la dernière épreuve serait sans doute bien plus difficile que toutes les précédentes, car si la jeune femme n’était pas cultivée, au moins, elle savait se battre, c’était certain.

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« La dernière étape que vous allez franchir, est une victoire par K.O. Cependant, et comme pour pallier aux lacunes de votre précédente mission, vous devrez combattre avec des bâtons de bois… une chaine retenant à chacune l’un de vos poignets. Ne tentez pas de vous en défaire, vous n’y parviendrez pas. »

Le silence était oppressant et la jeune Kendra, dans une tenue blanche, parfaite, se tenait en face de Cheryl, en tunique noir pour que les spectateurs puissent la différencier. Son cœur palpitait doucement, au rythme d’une valse accélérer, en trois temps. Ses longs cheveux tombaient devant ses yeux noirs de rage et de colère accumulée lors de sa formation. Elle comptait en finir maintenant, et par une belle victoire. Mirant son adversaire, elle tenait en main, avec une habileté remarquable, son bâton de bois tout en fixant elle-même la fille des Lucinaë. Leurs mains, attachées par une corde solide, étaient nouées autour de leur poignée avec force et elle savait qu’en s’éloignant trop, celles-ci rongeraient leur peau et feraient apparaître une douleur peu accommodante à un combat au corps à corps. Le sol était de sable, et la chute ne seraient pas bien douloureuse pour la peste brune.

« Vous êtes prêtes ? »

Dans un léger acquiescement mutuel de tête, les jeunes filles entamèrent le combat. Tirant de toutes ses forces sur la corde, Kendra amena vers elle la jeune Cheryl, le bâton pointé vers son ventre, quand celle-ci parra pour effectuer un bon en arrière. Tournant en un cercle parfait, elle enchaîna encore un coup quand Cheryl tenta une frappée à la tête. Levant le bâton, elles se retrouvèrent, à quelques centimètres l’une de l’autre, Kendra tentant de repousser la vile qui avait tenté de l’abattre en un coup. Un sourire s’afficha au coin de ses lèvres, un de ceux qu’il valait mieux ne pas voir sur ce visage fin. Poussant l’adversaire qui n’était plus très loin d’elle elle frappa successivement vers les jambes, le bras emprisonné et le cou. Parant ses coups avec une dose d’agilité, Kendra sauta en arrière pour esquiver un plongeant massacreur. Elle n’agissait pas avec subtilité, préférant miser ses coups sur leur force de frappa, tandis que Kendra aimait les laisser mourir à petit feu. Le duel se fit de plus en plus violet et au bout d’une vingtaine de minutes, aucune des deux n’était parvenue à toucher l’autre. Mais soit, elle percevait à cet instant une ouverture à ses jambes, mais alors qu’elle frappait, Cheryl frappa à son tour au même endroit et toutes les deux finirent à terre. Ouvrant de grands yeux étonnés de sa propre défaite, Kendra passa sa main au front tandis qu’elle sentit un liquide visqueux dégouliner sur ses cheveux brillants. Passant une main sur son front, elle essuya quelques gouttes de son sang parsemé en de lourdes gouttes à l’éclat grenat. Le Maître cria, et le combat fut achevé.

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Dernière édition par le Jeu 8 Nov - 11:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Kendra & [Postez pas! ^^]   Kendra & [Postez pas! ^^] Icon_minitimeJeu 8 Nov - 11:55

Kendra était allongée sur le ventre sur son lit à baldaquin. Elle regardait la manufacture du bois qui pour elle était devenue banale bien que richement ornée. Les velours étaient d’un bleu pervenche, une de ses couleurs préférées… Elle pensait à sa fête… Elle avait tellement hâte. Douze ans, ce n’était pas rien quand même !

Elle se leva avec entrain et se posa sur la chaise en face de sa belle console. Elle s’admira dans l’immense miroir du meuble. De lourdes boucles entouraient son visage pour retomber sur ses épaules dénudées. Les couleurs de ses beaux cheveux variées sur toutes les teintes du blanc, passant de celui de l’hivernale pur et sans défaut à un cendre soutenu. Ils paraissaient se métamorphoser, changer, devenir irréel, presque fantastiques. Elle les caressait doucement, passionnée par la forme et l’enchevêtrement des boucles qui se mêlaient, s’emmêlaient avec fougue et rage, pour se laisser retomber fatiguées de leur trajet autour du délicat visage de la jeune fille. Elle prit une brosse et entama la rééducation de quelques mèches constamment rebelles. Elle chantonnait doucement une chanson Dragonique venue d’un songe pour le moins étrange, en poursuivant le processus.

« Verkozen officieel zal ons,
De schaduw redden het ons zal verlaten,
Zal het licht maken weer verschijnen,
Wanneer talismans hun Meester vinden. »


Elle observait avec intérêt ses grands yeux bleus aux épais cils. De nombreuses paillettes parsemaient son iris. Sa pupille brillante se fixait sur ce feu d’artifice coloré, qui faisait de ses yeux un véritable émerveillement pour celui qui ne la connaissait déjà. Car en tant que noble elle était plutôt connue. Elle faisait tout pour entretenir son image et ne laissait rien au hasard. Elle avait dans l’ensemble un beau visage au teint assez mât qui lui donnait un air très fougueux. Elle s’était souvent comparée à une louve, forte et fière… Elle se regarda en détail. Elle avait une jolie bouche qu’elle maquillait souvent avec de claires couleurs rappelant celles de ces cheveux telles qu’un rose glacé ou un bleu aux teintes de givre. Ses dents étaient parfaitement alignées et elle entretenait leur blancheur avec un onguent spécial. Son seul défaut aurait pu être ses oreilles légèrement décollées, cependant, elle les cachait toujours habilement derrière ses lourds cheveux, la privant du loisir de porter des boucles d’oreilles. Elle était belle, et elle le savait.

Elle regardait ses nombreuses robes et hésitait à choisir entre chacune d’elles. Une était de satin noir, en bustier, collant parfaitement aux formes de son corps, laissant dégager une impression de sensualité envoûtante. Elle finissait au ras du sol en quelques délicates ondulations raffinées et prévues comme telles. Sur la robe, on pouvait voir des décorations finement tissées représentant du lierre grimpant en couture argentée et nacrée. Cela lui donnait une carrure particulière. Elle avait prévu de l’accompagner d’un simple collier orné de 3 onyx d’un noir étincelant. La deuxième était en lin. Elle était d’une couleur grise lui convenant parfaitement. Moins serrée elle se coupait au niveau de la mi-cuisse pour laisser entrevoir ses jambes. Une fine ceinture séparait le haut du bas du corps et les riches décorations de son bustier apparaissaient de façon très distincte. Elles représentaient des fleurs blanches partant toutes d’un point de la ceinture pour terminer au niveau de la poitrine de la jeune fille. Se regardant une fois de plus dans la glace elle décida d’y ajouter un collier de perles sauvages blanches toutes droit provenues de la mer voisine. Leur reflet était émanant et leur éclat superbe.

Elle décida d’essayer la troisième robe. Celle-ci était de satin pur et riche. Elle caressa longuement la texture, frissonnant au contact de la soie douce et lisse, sans défaut sur sa peau. Elle l’avait fait faire dans un atelier réputé pour leurs manufactures précises et délicates. D’une belle couleur blanche, un blanc ivoirien, un blanc noble. Ce blanc, elle l’aimait par-dessus tout, il faisait ressortir ses cheveux plus clairs et ses yeux délavés. La robe ne finissait pas au sol, laissant dévoiler ses pieds. Le tissu du justaucorps était froissé dans la diagonale. Il se terminait en un joli nœud papillon qui engendrait quelques délicats plis au niveau du bas de la tenue. Des paillettes parsemaient tout le haut de son accoutrement, ainsi que sur le nœud, de couleurs argentées comme une pluie d’étoiles. Un voile posé sur ses fins avant-bras détaillait le tout, donnant une dimension plus élégante et raffinée à la jeune fille. Elle accompagna l’ensemble d’un magnifique collier serti de quelques diamants enfilés avec soin et préméditation. Ce collier était sans doute un des plus beaux qu’elle possédait. Elle s’admirait patiemment sans savoir quoi rajouter de plus et regarda ses pieds.

« Mais oui, mes chaussures ! » pensa-t-elle avec exclamation comme si la chose eut été vitale.

Elle choisit une superbe paire talons hauts noirs contrastant parfaitement avec l’incandescence de sa robe. Elle appréciait son choix vestimentaire avec attention, remaniant les plis, rehaussant des endroits, laissant d’autres tomber doucement le long de son corps. Elle se voyait belle et éclatante. Aucune autre image d’elle ne lui parvenait. Sûre d’elle et se serait presque sentie parfaite, divine. Elle imaginait l’enchanteresse musique de la soirée, avec qui elle danserait, de quoi elle discuterait… Elle se laissait porter par cette éternelle musique provenant de son songe étrange… Bercée par l’interminable complainte, elle dansait dans sa chambre, les yeux fermés, comme en transe, comme si elle était autre part. Elle s’imaginait sur un nuage, caressant la cotonneuse matière. Elle repensait aux paroles de la mélodie. Elles étaient si étranges… Pendant son rêve, elles s’étaient gravées en sa mémoire si bien qu’elle avait retenu chaque mot, ne les comprenant aucunement… Elle ne savait pas ce que les paroles signifiaient, mais qu’importait, tout ce qui comptait pour elle à l’heure d’aujourd’hui était la fête… Sa somptueuse et grandiose fête… Si seulement elle pouvait déjà y être… Elle se rassit délicatement sur sa chaise et commença à manier avec habileté toutes ses boucles pour en former un chignon plutôt réussi, parvenant à cacher ses oreilles. Il remontait avec grâce vers le haut de sa tête. Elle laissa quelques boucles détachées, donnant une impression surprenante et très chic de délaissement volontaire.

Alors qu’elle choisissait un parfum parmi ses nombreux flacons les uns plus délicats que les autres et choisissant de s’embaumer de « Fleurs Suaves » le nouveau parfum en vogue émanant des odeurs sucrées et voluptueuses et surtout exotiques. Quand tout à coup, à travers la porte elle entendit des cris. Fronçant légèrement les sourcils, elle l’ouvrit quand un domestique s’écria qu’un dragon sauvage était dans le jardin.

Son cœur se mit à battre anormalement vite. Un dragon, pensa-t-elle… Mais avant que quelqu’un put la retenir, elle couru dans toute la bâtisse pour en atteindre la porte principale, dévalant les escaliers à une vitesse irréaliste compte tenu de ses talons pour finalement se retrouver sur le perron, cherchant du regard où pouvait être la créature. Des cris attirèrent son attention, et commença sa cavalcade dans le parc, ses talons s’enfonçant dans la terre, elle s’en débarrassa rapidement pour courir plus vite. Sa respiration était courte et ses pieds la faisaient souffrir. Et si c’était lui comme huit ans auparavant ? Pouvait-elle avoir la moindre chance de le revoir ? Elle ne le savait. Alors elle continua de courir pour arriver dans une clairière immense où le dragon avait bâtit son nid. C’était bien elle. Et, elle était entrain d’accoucher. Prise d’une folie passagère, comme celle ressentie des années avant, elle s’approcha, alors que le dragon hurlait. Et doucement, elle commença à chanter la chanson qu’elle avait perçut dans son rêve.

« Verkozen officieel zal ons,
De schaduw redden het ons zal verlaten,
Zal het licht maken weer verschijnen,
Wanneer talismans hun Meester vinden. »


Peu à peu, la mère s’apaisa, sûrement suite à la fatigue, mais la jeune Kendra était persuadée que sa chanson avait influencé son humeur. Aussi continua-t-elle de s’avancer. Quand dans un dernier élan, la dragonne leva sa queue et, frappant la jeune femme, l’envoya valser contre un arbre. Criant de douleur, cette dernière toucha son front ouvert, imbibé d’un sang qui coulait à présent sur son œil droit, l’aveuglant partiellement. Au bout de plusieurs minutes qui lui parurent une éternité, elle se releva. Ses yeux vitreux scrutaient l’ensemble de l’imposante carrure du dragon quand dans un élan elle se rapprocha. Cette fois ci, épuisée, la dragonne ne broncha pas pour finalement sentir se poser, sur ses écailles une main fraîche, celle de la jeune femme. Elle s’avança alors vers le bébé qui ouvrait les yeux doucement, pour oser cette fois, caresser lentement, la peau lisse et frêle du dragonneau.

« Là… Là… »

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La guerre avait décimé son monde. Sa famille, frappée par le sort avait dépérit, et son château, rongé par les flammes ardentes de la déesse Kiam, ne représentait plus qu’un tas de pierre grisonnantes des gaz toxiques échappés. Et c’est seulement à l’âge de 13 ans qu’elle avait du s’en sortir seule, à la merci de ce monde qui ne lui inspirait aucune confiance. Elle n’avait plus qu’un objectif véritable à présent, tout reconstruire. Et c’est ainsi qu’elle s’envola, au dos de sa belle dragonne Lunaë aux Yeux Obscure qu’elle partie pour la ville d’Ene, cité de sa déesse à qui elle vouait à présent un culte inconsidéré, ne jurant plus que par son sacrifice. Et un rêve animait ses pensées alors qu’elle chevauchait sa compagne, entrer dans l’ordre des dragonniers dès ses dix huit ans atteins.

Mais alors que devant ses yeux repassait se spectacle d’une horreur frappante, elle sentie sur son épaule, Daïna bouger. Le bébé était devenu un peu plus grand, mais la longévité des dragons différant de celle des humains, celle-ci resterait en cet état pendant de nombreuses années. Et c’était bien ainsi car elle s’amusait souvent à pouponner cette petite perle, encore duveteuse. Le vent traversait ses cheveux blanc dans un murmure d’espoir alors qu’elle entamait quelques folles pirouettes, habituant son dragon à ses ordres, à sa monte. Tout s’était passé si vite, leur connaissance, leur entente, mais depuis neuf longues années le scénario n’avait bougé dans sa tête, elle avait été persuadé que les choses se passeraient ainsi, et c’était pour elle, une grande consolation. Tous les êtres chers à son cœur avaient péri et pour les venger, elle avait parfait son entrainement au combat, sortant de son état de transe, de ce parfait cocon qu’on lui avait creusé. Et à la manière d’un papillon, madame possédait des ailes et pas n’importe lesquelles, deux magnifiques ailes blanches scintillants aux milles feu d’un soleil à l’éclat du zénith qui perçait au dessus d’elle. Errant de villes en villes, elle survivait par ses provision d’or, amassées dans un dernier secours par sa nourrice bienveillante, parcourant le pays à la recherche de maître qui lui avaient tour à tour prodigué les arts de l’arc, du bâton, de l’épée, mais aussi de la guérison, de la discrétion et du vol. Ses yeux avait perdu cet éclat azurin qu’ils possédaient en son enfance pour s’être éteins en deux billes claires, lumineuses et tristes. Mais dans, cinq années, elle possèderait ce qu’elle souhaitait à présent, une place en haut de ce donjon si précieux, qui l’a conterait ainsi parmi les dragonniers.

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Et à dix huit, l’histoire continue…
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Kendra Lucinaë
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Kendra Lucinaë


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MessageSujet: Re: Kendra & [Postez pas! ^^]   Kendra & [Postez pas! ^^] Icon_minitimeJeu 8 Nov - 12:14

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Point fort : Lanaë aux Yeux Obscures, quel étrange surnom? Et bien il est du à la capacité surprenante de sa dragonne à pouvoir paralyser d'un seul regard ses victimes. Tout dépend de la force mentale de la personne qui se trouve en face d'elle, mais généralement, cela passe du frisson à l'évanouissement bref et instantané. Hormis ceci, les plumes de Lanaë sont quasiment inaltérable ce qui fait que seul une force puissante peut la blesser.

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