• Evenella Âpezs

Je vais faire comme Davidchou, j’adore sa fiche =D

Images : personnage emprunté à artgerm.deviantart.com, Pepper.





• NOM : Âpezs/Yah
• PRENOM : Evenella
• SURNOM : Even

• AGE : 20 ans tout rond
• DATE DE NAISSANCE : 17 Septange année 125 II
• LIEU DE NAISSANCE : Anfkâr, Selenielle.
• LIEU DE VIE : Ene, ciel de Selenielle.

• ETAT SOCIAL : Célibataire
• FAMILLE : Son père, sa mère et sa sœur sont morts lors de la Grande Guerre. Ils ont été tués par les Dieux, comme tous les habitants d’Anfkâr. Comme tous les habitants tout court en fait… Il ne lui reste que son chien, Hoe.

• PHYSIQUE : Peu préoccupée par son apparence physique, Even n’en demeure pas moins agréable à regarder sous tous les angles. Son corps grand et sportif lui attire souvent les sifflements des gardes, auxquels elle ne porte pas une grande attention. Elle possède des yeux d’une couleur banale mais ornés de longs cils sombres, ainsi qu’une chevelure d’un noir tirant vers le brun qui ondule souvent à cause du vent ou de l’humidité. Comme style vestimentaire, elle opte souvent pour des couleurs chaudes qui rappellent la vie et le soleil, sans toutefois aller vers le provocateur. Son pas entraînant et souvent d’allure enjouée, elle rayonne d’une joie de vivre contenue qui semble flamboyer dans son regard. Avec la présence Hoe, elle ne passe jamais inaperçue lorsqu’elle arrive quelque part…



• ANIMAL DE COMPAGNIE : Hohepan, un chien de race indéfénie. Il est de grande taille et possède un pelage d’un blanc immaculé ainsi qu’un regard bleu stupéfiant. Certaines personnes, en le voyant pour la première fois, l’ont prit pour un loup… Mais Hoe n’a pas cette prétention. Aujourd’hui, il est devenu l’inséparable compagnon de l’intrépide Even et la suit un peu partout dans la ville. Lorsqu’elle s’absente pour un raid, on le trouve souvent tristement allongé dans la stalle de Nox, les pattes croisées, le regard torve, ou bien près du ruisseau du Solitaire dans le parc. Il ne semble pas beaucoup apprécier ces absences… Mais ne deviendra jamais agressif, c’est un doux. Les veilleurs le surnomment « la chose banche » pour embêter Even, et Hoe est ainsi devenu une sorte de mascotte pour tous les Eneliens, faisant par conséquent de la jeune femme une personnalité locale.
Image de Hoe

• CARACTERE : Qui n’a jamais rencontré quelqu’un qui attire aussitôt l’attention ? Quelqu’un qui expose sans complexe sa bonne humeur et qui sourit sans compter ? Even est l’une de ces personnes. Le plus souvent enjouée et optimiste, elle donne sans compter un peu de son soleil autour d’elle pour rendre le sourire à tous ces visages désabusés. Cependant son caractère, loin d’être naïf, est plutôt bien trempé ! Si quelqu’un lui cherche noise un peu trop longtemps, la jeune femme n’hésite pas à le remettre à sa place en faisant preuve d’un humour qu’elle est parfois la seule à comprendre. C’est ce qui arrive aux gardes de la ville qui regardent d’un peu trop près les formes agréables de la dragonnière. Certains possèdent aujourd’hui des bleus douloureux à un endroit qu’il ne serait pas correct de nommer ici… Mais la farouche Even a d’autres passions que de botter les fesses de quelques soldats libidineux, elle aime l’aventure plus que tout autre chose ! A la manière d’un papillon voletant près d’une flamme, elle s’approche souvent trop près du danger, au risque de s’y brûler les ailes… Les sensations fortes sont sa drogue, sa raison de vivre. Pourquoi avoir choisit une telle voie, sinon ? Cependant son impulsivité lui a déjà joué quelques mauvais tours et ses proches craignent qu’elle ne dépasse un jour ses limites. Pour le moment, cela n’est jamais arrivé et Even continue de braver le destin avec une aisance proche de l’insouciance. Pourtant personne ne connaît la jeune femme autant qu’ils le croient… La carapace chaude et rayonnante qu’elle s’est façonnée irradie tellement de lumière qu’elle aveugle les gens, qui passent ainsi à coté de sa tristesse immense. Rares sont les moments où elle se laisse aller à la mélancolie, et personne à ce jour n’a encore découvert que la Even que l’on connaît n’est pas si Even que ça.
• ACTIVITEES FAVORITES : Profiter du soleil dans le parc, quand elle en a le temps. C’est de loin l’endroit de la ville qu’elle préfère, là où elle a encore l’impression d’être sur la terre ferme, en pleine nature… Elle aime aussi passer du temps avec les dragons, dans les écuries, en compagnie de son fidèle Hoe. Cependant, ce qui lui plait le plus, ce qu’elle attend avec le plus d’impatience, ce sont les moments où elle vole avec Nox… Surtout les raids, elle adore les raids. C’est d’ailleurs cette passion qui lui a valu son poste de commandante.



• HISTOIRE AVANT LA GRANDE GUERRE :
Tout commença à Anfkâr, ville de commerce, ville de couleurs. Deuxième plus grande ville humaine après Jaik (future ville d’Ene), l’endroit était prospère, propre et joli. Dans la ville haute, dans un petit quartier de riches commerçants, se trouvait la grande villa Azur de la famille Âpezs, qui attirait par son architecture originale et ses proportions généreuses le regard des passants.
Monsieur Âpezs, le maître marchand, vivait dans cette demeure avec sa famille et sa horde de serviteurs. Il avait amassé au fil des années une fortune considérable grâce à ses talents de commerçant et était devenu un des piliers de l’économie de la ville. Tout, ou presque, passait par lui et par son cher AA (l’Atelier Âpezs), des bas en cotons aux quartiers de viande de porc. Personnalité éminente de la ville, son succès avait cependant finit par influer sur son caractère, et il était devenu un homme gonflé à bloc d’assurance méprisante et de confiance en lui.
Madame Âpezs eut été belle. Ses joues presque lisses, ses longs cils noirs et ses lèvres roses en témoignaient. Cependant, l’âge avait altéré ses traits comme à tout le monde, et cela elle ne pouvait le supporter… Une dame de haute société se devait d’être belle et désirable, or ce qu’elle voyait dans le miroir ne lui plaisait plus du tout. Elle en était même au point de jalouser ses jeunes nièces adolescentes qui conservaient à leur âge toute la fraîcheur et la beauté que l’on pouvait espérer.
De ce couple était né une jolie petite fille du nom de Jerine. Elle avait tout pour plaire, de ses long cheveux blonds à la couleur claire de ses yeux. Deux ans plus tard, ce fut au tour d’Evenella, qui, au contraire, possédait une farouche chevelure brune qui lui donnait l’air d’un lion intrépide. Bien plus débrouillarde que sa sœur, qui préférait se consacrer aux travaux d’intérieur et aux activités calmes, Even devint vite une adepte du « grimpage à les arbres » et de la chasse au trésor avec les fils des serviteurs. Monsieur et Madame ayant d’autres chats à fouetter que de s’occuper de leurs deux filles, ils laissèrent cette corvée désagréable aux domestiques de la maison.
C’est ainsi qu’Evenella fut confiée à Manda, une jeune femme très douce et très patiente, qui s’occupait aussi des vêtements de Madame. Manda devint une mère pour la petite fille, et fit de son mieux pour l’élever avec des principes plus humbles et plus modérés que ceux de ses parents. Naturellement plus disposée à ce genre de pensée qu’à ceux des Âpezs, Even n’eut aucun mal à se détourner des dentelles et des fanfreluches que sa sœur adorait… Elle refusait de porter ces affreuses robes lourdes de soie en cascade qui tenaient chaud et qui n’étaient guère pratiques, elle refusait de traiter les domestiques avec mépris, elle refusait que sa mère lui achète toutes ces choses inutiles dont elle n’avait que faire. C’est ainsi qu’une mauvaise entente s’installa entre elle et ses parents… En la comparant à Jerine, ils se rendirent compte que quelque chose n’allait pas, et la faute retomba tout de suite sur Manda.
La colère de Monsieur fut exagérée, il renvoya la pauvre fille avec dédain puis tenta de forcer la fillette à se conduire plus convenablement, avec la classe nécessaire à leur statut. Mais Even n’était pas du genre à se laisser faire, maintenant qu’elle avait pris goùt à un autre mode de vie. Extrêmement peinée par le renvoi de Manda, elle sombra dans la mélancolie et refusait de parler…
Une fille muette et mal élevée ne convenait pas du tout aux Âpezs. Jerine, modèle de grâce et de bonne éducation, accaparait tout leurs éloges… Even n’en pouvait plus. Malgré tout le luxe autour d’elle, l’amitié des serviteurs ne lui suffisait pas. Elle ne parvenait plus à vivre dans ce lieu, elle étouffait. Peu avant ses onze ans, elle pris la décision de s’enfuir. Elle avait un oncle, le frère de Madame, qui habitait à Jaik, mais il était méprisé par ses parents à cause de sa relative pauvreté… Cela convenait parfaitement à la petite fille, qui rassembla rapidement quelques affaires, fit de discrets adieux aux serviteurs et s’échappa de la maison sans prévenir sa famille.
Le chemin jusqu’à la ville des dragons fut une aventure exceptionnelle qu’elle vécu à fond. C’est de là qu’elle tire aujourd’hui cette passion immodérée pour le danger et les sensations fortes… Sur la route, elle croisa un jeune chiot d’un blanc immaculé qui boitait piteusement. Prise de compassion, et ayant fortement besoin d’un compagnon de voyage, elle l’emmena avec elle et entreprit de le soigner. Hohepan, comme elle le nomma, devint très vite son meilleur ami, compagnon de tous les instants. Il accompagnait la fillette sur les routes de Selenielle et l’encourageait de sa bonne humeur et de son flegme permanent.
Avec l’argent qu’elle avait dérobé avant de s’enfuir, Even parvint enfin à Jaik, en forme et très heureuse de ce qu’elle venait de vivre. Après avoir étouffé pendant toute sa vie dans l’Azur, elle venait de goûter enfin à la liberté, et n’était pas sûre de parvenir un jour à s’en séparer, s’il le fallait. D’ailleurs, comment avaient réagi ses parents en s’apercevant de son départ ? Elle y pensait le moins possible, préférant occuper son esprit à des choses plus joyeuses, comme par exemple trouver un joli collier sur le marché de Jaik pour Hoe.
Son oncle Dugonz l’accueillit à bras ouverts. Il était veuf depuis longtemps et n’avait pas d’enfants. Even fut pour lui la chance exceptionnelle d’avoir une fille… Contrairement à ce qu’il aurait pu penser, la fillette n’était pas hautaine, comme ses parents, mais agréable : elle appréciait tout ce qui l’entourait avec une joie qui paraissait quelque fois exagérée, même les choses les plus humbles. Heureux, il la couvrit de tendresse pendant près d’un an, ce fut une des périodes les plus heureuses de la vie d’Even. Jusqu’au jour où…



• HISTOIRE PENDANT LA GRANDE GUERRE :
…la grande guerre éclata, et ce fut le chaos. Personne n’y comprenait rien, de toute façon. Qu’étaient donc ces éclairs colorés, là haut, dans le ciel ? Pendant plus d’une semaine, les humains vécurent dans la terreur, les yeux levés vers les nuages tumultueux, au dessus de leur tête. Le conflit divin était hors de leur portée, ils ne pouvaient pas en comprendre les raisons, et encore moins intervenir. Il fallait attendre, c’est tout…
Even, Degonz et Hohepan se terraient dans la cave de la maison de l’oncle et sursautaient à chaque grondement de tonnerre. Hoe tomba malade dès le deuxième jour… Très inquiète pour lui, la petite fille mis toute sa détermination pour le soigner, aidée de son oncle bienveillant. Les Âpezs étaient totalement sortis de la mémoire d’Even, elle les en avait bannis et s’appelait maintenant Evenella Yah, comme Dugonz. Il était devenu son père, et elle s’imaginait souvent que Manda revenait, que Dugonz et elle tombaient amoureux et qu’il se mariaient… Ainsi ils auraient formé une petite famille irradiant l’amour, tout aurait été parfait. Hélas, le destin (karaxastinnnn) ne connaissait pas ce mot.
Alors que Hoe se remettait doucement, une secousse ébranla le sol et sema la panique dans toute la ville. Que se passait-il ? Au dessus, dans le ciel, l’orage était plus violent que jamais. Une autre secousse suivit la première, plusieurs maison se fissurèrent… La suite, Even ne saurait la raconter. Il y avait partout des maisons qui s’écroulaient sur leurs occupants, partout des cris, du mouvement, du sang. Il y avait des flashs de lumière : la foudre qui s’abattait au hasard dans les rues, tuant des dizaines de Jaikans à chaque fois. Une pierre heurta douloureusement le crâne de la fillette, dans la cohue, et elle eut à peine le temps d’entendre Hoe hurler dans lointain avant de sombrer dans le noir complet.

• HISTOIRE APRES LA GRANDE GUERRE :
Evenella Yah se réveilla bien plus tard, alors que le soleil descendait lentement sur l’horizon. Curieusement, tout était redevenu calme… Quelques bruits étouffés dans le lointain, mais rien de plus. En se massant la tête, la petite fille attendit que sa vision cesse d’être floue pour pouvoir enfin comprendre ce qui se passait. Dugonz ! Hoe ! Où étaient-ils ? Elle les appela plusieurs fois, mais n’obtint pas de réponse…
Enfin, elle put distinguer plus nettement ce qui l’entourait. Un vrai désastre. A la lumière orangée qui éclairait la scène, dès qu’elle vit l’état des lieux les larmes lui montèrent aux yeux : il y avait des cendres un peu partout, des tas de pierre fumants qui furent jadis de coquettes demeures… Des corps aussi, c’était atroce. Even eut besoin de quelques minutes pour surmonter le choc que représentait cette vision d’horreur. Il fallait absolument qu’elle retrouve son père et son chien, tout de suite. Ils ne pouvaient pas être… c’était impossible.
Elle se précipita vers la petite maison, et ne put retenir un cri de désespoir lorsqu’elle aperçu les décombres noircis de ce qu’avait été son lieu de vie pendant près d’un an. Au milieu des pierres calcinée, le pelage taché de suie de Hoe faisait contraste. Il n’avait rien, mais Even découvrit avec horreur ce que le chien était en train de contempler avec tristesse : le corps inanimé de Dugonz, à moitié enseveli par de lourdes poutres de bois. Il était mort bien des heures auparavant… Rien ne peut décrire le désespoir immense qu’éprouva alors la petite fille. Elle ne se rappelle pas très bien de ce qui est arrivé ensuite, ce souvenir est tellement douloureux qu’elle s’interdit de le remuer. Quelqu’un, sans doute alerté par ses cris et ses pleurs, vint la chercher et l’emmena autre part, dans un lieu propre et calme où l’on prit soin d’elle. Hoe était à ses cotés.
Dans les jours qui suivirent, Even apprit de nombreuses choses et put enfin comprendre ce qui s’était passé cette terrible journée… Ils volaient, Jaik volait dans le ciel de Selenielle. C’était Ene qui avait réussi ce prodige ! On lui apprit qu’elle s’était sacrifié pour la ville, pour les humains, et que Jaik s’appelait maintenant La ville d’Ene. Heureusement, toute la cité n’avait subit le sort des maisons de l’ancien quartier de la petite fille : seule la périphérie avait été abîmée lorsque le bloc de terre s’était élevé dans les cieux, et tout le reste était miraculeusement resté intact.
Elle apprit aussi que tous les autres humains étaient morts. Tous… Monsieur, Madame, Jerine, Manda… Tous les autres qu’elle avait aimé, qui représentaient toute une partie de sa vie. Cependant, la perte qui lui fit, de toutes, le plus de peine fut sans nul doute celle de Dugonz. C’était son père, sa seule famille, un homme qu’elle aimait de tout son petit cœur depuis qu’il l’avait accueilli dans son humble maison.
La vie se remettait lentement en place dans la nouvelle ville qu’était devenue Jaik. Evenella intégra un refuge pour enfants perdus, leur nombre s’étant largement accentué depuis la Grande Guerre. Le fait d’être confiné à cet espace sans pouvoir en sortir pesait énormément à la fillette. Et sa liberté alors ? Qu’étaient devenu les grands espaces verts sur lesquels elle aimait s’élancer, les deux bras tendus de chaque coté de son corps ? Elle passait tout son temps au parc, avec Hoe, et fermait les yeux pour imaginer que tout cela n’avait jamais eu lieu. Souvent, ses pensées la ramenaient aux Âpezs. Elle était partie sans leur dire au revoir, c’était tellement horrible de sa part ! Maintenant, ils étaient morts, et elle ne pourrais jamais les revoir, les pardonner, se faire pardonner…
Les années passèrent ainsi… Even était devenue une jeune fille mélancolique qui sombrait souvent dans les méandres de son passé. Elle avait été embauchée dans une petite boulangerie, ce qui lui valu quelques temps le surnom de « Suzette ». Insensible à ces moqueries, elle continua sa triste vie, ne trouvant plus réconfort qu’en Hoe. La seule chose qui avait pour elle encore un peu d’intérêt, c’était l’Ordre des Dragonniers. Quels héros ! Elle les admirait et les enviait, elle rêvait qu’elle s’envolait elle aussi à dos d’un dragon aux ailes immenses… Pourtant, pas un instant elle ne songea à s’engager dans l’Ordre quand elle en aurait l’âge. Pour elle, sa vie se limitait désormais à ce qu’elle ferait le lendemain, cela n’allait pas plus loin.
C’est alors que Nandros vint un jour lui commander quelques miches de pain pour son équipe. Il était palefrenier aux écuries. Even avait 15 ans, il devait en avoir un ou deux de plus… Touché par la mélancolie de la jeune fille, il s’appliqua à lui rendre le sourire et la joie de vivre, d’autant qu’à cet âge, Even commençait à être de plus en plus attirante. Leur aventure ne dura que quelques mois, mais le jeune homme avait en quelque sorte réveillé la jeune fille. Elle se rendait compte à présent des nombreuses années qu’elle avait perdu à se lamenter sur son sort, et s’en voulait de ne pas avoir profité de toutes les belles choses que pouvaient lui offrir la ville d’Ene. Avec Nandros, elle était aussi devenue une femme, et dès lors, elle devint la Even qu’elle est encore aujourd’hui.
Très heureuse d’avoir traversé cette mauvaise passe, la jeune femme se tourna alors vers son avenir et entreprit sérieusement de devenir dragonnière. Son caractère bien trempé et sa détermination à toute épreuve lui permirent d’entrer dans l’Ordre dès ses dix-huit ans. Elle retrouva enfin sa chère liberté, la chose qui lui avait le plus manqué depuis la Grande Guerre !
Les raids s’enchaînèrent les uns après les autres, elle ne ratait jamais une occasion de partir à l’aventure. Plusieurs fois, elle faillit y laisser la vie, mais cela ne la découragea pas le moins de monde. Au contraire, cela l’incitait encore plus à y retourner, pour prouver qu’elle pourrait survivre une nouvelle fois.
La jeune dragonnière devint très populaire auprès des habitants de la ville. Grande, belle et irradiant le bonheur, elle incarnait l’espoir et tous les groupes souhaitaient l’avoir à leur coté pour partir en expédition. Très vite, on lui céda un poste de commandant d’expédition, duquel elle tira une grande fierté. Si Dugonz la voyait, pensait-elle, il serait très fier d’elle. Les autres aussi, d’ailleurs… Jerine serait terriblement jalouse ! Mais heureuse de sa nouvelle vie, Even ne se laissait pas rattraper par ses vieux démons et avait décidé de ne plus se laisser attrister par ses souvenir. Hoe, toujours là, continuait de jouer son rôle de fidèle compagnon à merveille, et il est sans doute l’être qui compte le plus aux yeux de la jeune femme à ce jour.



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NOX



• Nom : Nox

• Pouvoir : Foudre. Le dragon parvient à foudroyer sa cible à plus de cent mètres avec une précision terrifiante. Even l’a déjà vu électrocuter ainsi quelques goundors pour s’amuser alors que ceux-ci étaient encore bien loin de la ville…

• Taille : Plutôt petit par rapport aux autres.

• Caractère : Nox est sans doute l’un des dragons les plus intelligents de Selenielle. Il arrive toujours à analyser la situation avant de prendre une décision et c’est souvent un choix judicieux. Même si cette capacité de réflexion est au fond bien utile, elle est cependant parfois bien désagréable, car le dragon a tendance à agir sans demander l’avis de sa dragonnière… Ce qui énerve cette dernière au plus haut point ! Au fond, Nox est resté très sauvage, personne ne peut affirmer qu’il est soumis aux humains, mais il a compris que les Eneliens avaient besoin de toute l’aide nécessaire et il a décidé de se montrer coopératif. C’est pourquoi il apprécie plutôt bien Even. Ignorant l’impulsivité de celle-ci, il lui a plusieurs fois sauvé la vie en l’empêchant de commettre une bêtise, la jeune fille étant quelqu’un qui aime voir le danger d’un peu trop près… C’est assez drôle à dire, mais c’est comme si il veillait sur elle et calmait son attirance pour les sensations fortes. Quoique, question sensations fortes, il n’est pas nécessaire d’être une tête brûlée pour en avoir lorsqu’on fait partie de l’Ordre !

• La phrase qu’il entend le plus souvent : NOX ! Pourquoi fais-tu demi-tour ? On y retourne J’AI DIT !

• Apparence : Nox est un dragon très long, mais très fin, ce qui lui permet de s’éclater à slalomer entre les arbres de la jungle d’Antu-Di à toute vitesse, pour le plus grand plaisir de sa dragonnière. Son corps est plutôt du genre poilu, et rayonne d’une lueur bleu-vert. Ses griffes longues et acérées lui permette d’attaquer les ennemis au corps à corps lorsque cela s’impose, aidé de ses crocs impressionnants. Plutôt agile et rapide, il possède aussi de grande ailes translucides percées par endroits – cicatrices de combats acharnés.

• Point fort : Sa capacité intellectuelle \o/